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As Soon As Possible s’articule essentiellement autour du travail de création chorégraphique de Nina Vallon privilégiant les collaborations avec d’autres artistes et le croisement avec d’autres disciplines. Dans une approche transversale et humaine, où le partage occupe une place centrale, la compagnie développe à la fois un travail de recherche expérimental et engagé sur les différentes créations, qu’elles soient pensées pour le plateau, l’espace muséal ou l’espace urbain mais aussi une importante offre dans le domaine de la transmission.
Le projet artistique de la compagnie est aujourd’hui pensé en trois axes majeurs :
1.LES CRÉATIONS. Trois projets de création voient le jour en 2019 : SCORE #1 RÉCITAL, en collaboration avec le pianiste Aurélien Richard, dont la première a eu lieu le 23 septembre 2019 à Micadanses (festival Bien fait!), et le duo EGG CHARADE dont la première a eu lieu le 11 décembre à Paris au Point Ephémère dans le cadre de Danse Dense #lefestival. THE WORLD WAS ON FIRE se crée en pleine crise covid et voit sa première reportée au 1er octobre 2021 au Manège scène nationale - Reims dans le cadre de I will survive! LE LAPIN ET LA REINE est la première création jeune public de la compagnie et s’adresse autant à des enfants sourd.es qu’entendant.es. La première est prévue le 25 mars 2022 à l’Atelier de Paris CDCN. Suivra Opus 131, autour de l’avant dernier quatuor à cordes de Beethoven (saison 22/23).
2.LES ACTIONS ARTISTIQUES ET CULTURELLES. Les actions artistique et culturelles font l’objet d’une attention particulière et se construisent en collaboration avec les structures partenaires de la compagnie.
3.LA FORMATION PROFESSIONNELLE. L’ERD et les ateliers en liens avec les créations mais aussi avec différente méthode de composition et d’improvisation (notamment Forsythe Improvisation technologies) occupent une place importante dans l’activité de la compagnie.
“La création de la compagnie As Soon As Possible s’inscrit, pour moi, dans une démarche engagée sur différents aspects de notre métier qui me sont chers. Je suis personnellement sensible aux questions de droits et aux valeurs que je qualifierais d’humanistes (le féminisme en faisant partie) et je souhaite que mon implication dans le secteur de la danse contemporaine ne se limite pas à la création d’œuvres chorégraphiques, bien que celles-ci soient un moteur.
Il me semble essentiel de prendre en considération les modes et conditions de productions autant que les œuvres produites et d’être à même de comprendre quels sont les particularités et besoins spécifiques liés à la pratique de la danse. En quoi se distingue-t-elle des pratiques théâtrales ou musicales? Cet intérêt me pousse, d’une part, à m’engager, au quotidien, auprès de celles et ceux qui pratiquent cette discipline, si exigeante, et, d’autre part, à nourrir les réflexions visant à améliorer leurs conditions de travail en participant, autant que faire se peut, à leur mise en œuvre dans la pratique.
Plus particulièrement, la place qu’occupent les femmes (artistes interprètes, danseuses, chorégraphe, directrices de structures) aujourd’hui dans le secteur chorégraphique et comment celle-ci peut évoluer est une question qui me passionne, autant qu’elle me préoccupe.”
Nina Vallon, chorégraphe